Vanuatu 2009: 2ème partie: Ambrym
Ca y est on est arrivé à Ambrym, John Tasso, notre hôte, était bien là. Direction Port-Vato à 15 km de là… 1h30 de pick-up. Et oui les “routes” à Ambrym ne sont que des pistes chaotiques. Pas 1cm² de bitume sur l’île, même pas la piste d’atterrissage de l’aérodrome. Port-Vato est l’un des gros village de l’île, avec 200 habitants environ. La fin d’après-midi est bientôt là…
Passage à la plage, après les présentation à la famille.
C’est bien une île volcanique… du sable noir aussi fin que le sable de corail.
Petit tour du village, ici un homme fait des “tuiles” en feuilles de cocotiers.
Là, les hommes jouent à la pétanque (ici aussi), non loin des pieds de kava !
En parlant de kava, c’est l’heure du nakamal…
Le lendemain matin, sur la petite place de vie de la famille, on réfléchit à ce que l’on va faire… euh, repos ?
Ah non, on va aller voir les roussettes ! On rencontre un groupe d’écolier qui vont à l’école.
Les roussettes sont pas loin et en nombre ! Contrairement à la Calédonie ou elles sont de plus en plus rares et certainement pas juste à coté du village où elles se feraient vite canarder. Mais ici la chasse à la roussettes ne se fait pas au fusil, c’est interdit et les gens semblent le respecter. Elle se fait plutôt à coup de caillou, de bout de bois, à l’arc et à la bibiche (lance pierre).
On arrive sur la plage et on y constate que de nombreux arbres sont dans l’eau (?). John me dit que c’est le réchauffement climatique et sa montée des eaux. Il me dit qu’avant la plage était à 50m plus au large, et en effet on y voit des petites vagues de récifs. Incroyable de voir une “preuve” de ce qui nous pend au nez.
Ensuite on débouche sur une sorte de rivière à sec, où la végétation ne pousse pas. En effet c’est une rivière en saison des pluies, mais elle a été creusée par la grosse éruption de 1913 qui créa plusieurs coulées de lave qui atteignirent la mer. L’eau n’a fait qu’emprunter le chemin creusé par la lave, empêchant toute végétation de pousser.
Ensuite… repos !
Voila notre maison, toute en bambou ! Bien confortable…
La femme de John, Sésie, et la petite Jane qui a peur de moi… c’est la barbe ?
Un four à copra… il y en a des dizaines dans le coin. Le copra est un des rares moyens qu’a la population de gagner un peu de sous, au prix de 17 vatus/kg (1euro=130 vatus).
Les femmes préparent le Lap-Lap. Une pate de manioc et de bananes écrasés est étalée sur des feuilles de bananiers, sur la pate sont disposées des feuilles de choux des îles.
Pendant ce temps Réita met de l’ordre dans les pierres qui ont chauffé dans le feu, avant que l’ensemble soit empaqueté dans les feuilles de bananiers
et mis sur le foyer, puis recouvert des pierres chaudes. Une autre couche de feuilles quelconque sont mis au dessus, puis des sacs de jute. L’important c’est qu’il n’y ait pas de fumée qui s’échappe, bah oui ce sont tout les aromes qui se barrent sinon !
A la fin d’aprem, c’est la douche… à la mer ! On joue, on fait des sauts…
Puis c’est foot pour les gars et volley pour les filles. Tout ca avant le nakamal bien évidemment !
A suivre….
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